Sur convocation du Premier ministre, Me Ahoussou Kouadio Jeannot, les centrales syndicales, Ugtci, Dignité et la Centrale humanité, étaient à la primature ce jeudi 19 avril. Accompagnés du ministre de l’Emploi, Gilbert Kafana Koné et celui de la Fonction publique, Gnamien Konan, les dirigeants de ces structures répondaient ainsi à une invitation du locataire de la «Maison blanche» du Plateau. A leur sortie d’audience, Ebagnerin Joseph, le premier secrétaire général adjoint de l’Ugtci, par ailleurs porte parole de la délégation, a livré ces impressions : «Le Premier ministre a souhaité échanger avec nous sur un certain nombre de préoccupations qui font le quotidien des travailleurs. Nous allons bientôt célébrer la fête du 1er mai. Les problèmes de l’heure sont la cherté de la vie, la sécurité, la promotion des jeunes et des femmes», a-t-il déclaré. Pour lui, l’ensemble de ces questions sera évoqué avec des éléments de réponse en temps voulu. «Nous souhaiterions pouvoir trouver des solutions qui permettront à tout un chacun d’avoir des repères. Alors, nous aurons plusieurs tribunes que nous saisirons de sorte que dans le cadre d’un dialogue qui soit constructif, nous puissions demander aux autorités de réagir et de rentrer dans notre verticalité», a poursuivi le porte-parole de la délégation. Avant les travailleurs, le Premier ministre a rencontré une délégation de 15 rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire. Conduite par Nanan Dodo, les têtes couronnées étaient venues échanger sur la question de la réconciliation. Nanan Dodo a saisi l’occasion pour interpeler l’opposition pour qu’elle ne soit pas hors du train de la réconciliation. «Nous voulons profiter pour lancer un appel à nos fils de l’opposition. Ils doivent prendre la main tendue, parce qu’à une époque de l’histoire du pays, le président Gbagbo l’avait fait et cela nous a permis de régler beaucoup de choses. L’occasion est encore arrivée où les intelligences des hommes de l’opposition doivent permettre le retour de la paix», les a-t-invités. Selon lui, il est plus que nécessaire de surpasser les différents afin que les fils et filles de la Côte d’Ivoire puissent vivre dans la paix.